Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

• « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire »

مَّا يَلۡفِظُ مِن قَوۡلٍ إِلَّا لَدَيۡهِ رَقِيبٌ عَتِيدٌ۬

(Coran 50/18) ;

• « Ou bien escomptent-ils que Nous n’entendons pas leur secret ni leurs délibérations? Mais si ! Nos Anges prennent note auprès d’eux »

أَمۡ يَحۡسَبُونَ أَنَّا لَا نَسۡمَعُ سِرَّهُمۡ وَنَجۡوَٮٰهُم‌ۚ بَلَىٰ وَرُسُلُنَا لَدَيۡہِمۡ يَكۡتُبُونَ

(Coran 43/80).

Les versets sont très nombreux à ce propos, et ils visent à avertir le serviteur d’Allah que tout ce qu’il prononce sera inscrit soit en sa faveur, soit contre lui, et que s’il s’impose de dire de bonnes paroles dans toutes les situations, son registre ne se remplira que de bonnes actions qui le réjouiront le Jour de la Résurrection, sinon, il le regrettera.

Yahia Ibn Mu’âdh al-Râzî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« Pour que tu sois parmi les bienfaisants, le croyant doit voir en toi trois qualités :

- premièrement, si tu ne lui es pas utile, au moins ne lui fais pas du tort ;

- deuxièmement, si tu ne peux pas lui faire plaisir, au moins ne lui cause pas de souci ;

- troisièmement, si tu ne fais pas son éloge, au moins ne le dénigre pas ».