• La grande importance qu’on doit accorder aux limites sacrées des Musulmans. La définition de leurs droits. La compassion et la miséricorde avec lesquelles on doit les traiter 

     

    Dieu le Très-Haut a dit : 

     

    22.30 : « Celui qui prend en haute considération les limites sacrées de Dieu, cela lui fera grand bien auprès de son Seigneur ». 

     

    22.32 : « Celui qui prend en haute considération les rites de Dieu, provient de la piété des cœurs ». 

     

    15.88 : « Montre-toi modeste et bienveillant avec les Croyants ». 

     

    5.32 : « Celui qui a tué un être sans que ce soit pour meurtre ou pour corruption sur terre, c’est comme s’il avait tué l’humanité entière et celui qui l’a fait revivre, c’est comme s’il avait fait revivre l’humanité entière ». 

     

     

     

    Pour ce qui est des hadiths : 

     

     

     

    222. Selon Abou Moussa (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Le croyant par rapport croyant est comme la construction dont tous les éléments se soutiennent ». (Il fit en même temps croiser ses doigts). (URA) 

     

     

     

    223. Toujours selon lui, le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Celui qui traverse l’une de nos mosquées ou de nos rues commerçantes portant une flèche, qu’il tienne sa pointe dans sa main afin de ne pas en blesser un musulman ». (URA) 

     

     

     

    224. Selon An-No’mân Ibn Bashir (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « L’image des Croyants dans les liens d’amour, de miséricorde et de compassion qui les unissent les uns aux autres est celle du corps : «dès que l’un de ses membres se plaint de quelque mal, tout le reste du corps accourt à son secours par la veille et la fièvre ». (URA) 

     

     

     

    225. Abou Hourayra (RA) a dit : « Le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) embrassa une fois (son petit-fils) Al Hasan Ibn ‘Ali en présence de Al ‘Aqra’ Ibn Hâbes qui lui dit : « J’ai une dizaine d’enfants et je n’en ai jamais embrassé un seul ». Le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) le regarda et lui dit : « Celui qui n’est pas clément avec les autres, Dieu n’est pas clément avec lui ». (URA) 

     

     

     

    226. Selon Aïcha (RA), un groupe de bédouins vint chez le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) et lui dirents : « Est-ce que vous embrassez vos enfants ? » Il dit : « Oui ». Ils dirents : « Nous, par contre, nous ne les embrassons jamais ». Le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) dit : « Que puis-je faire pour vous si Dieu a retiré la clémence de vos cœurs ? » (URA) 

     

     

     

    227. Selon Jarîr Ibn ‘Abdullâh (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : «Celui qui n’est pas clément avec les autres, Dieu ne l’est pas avec lui » (URA) 

     

     

     

    228. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Quand l’un de vous préside à la prière, qu’il allège. Il y a en effet parmi ceux qui prient le faible, le malade et le vieillard. Mais quand l’un de vous prie tout seul qu’il allonge (la lecture) autant qu’il veut ». (URA) 

     

     

     

    229. ‘Aïcha (RA) : « Le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) s’abstenait de faire des actes de dévotion surérogatoires, alors qu’il en avait envie, de peur que les gens ne les fassent à sa suite et qu’elles ne leur deviennent obligatoires ». (URA) 

     

     

     

    230. Toujours selon elle : « Il leur a interdit de jeûner sans rupture par miséricorde pour eux. Ils lui dirent : « Toi tu jeûnes pourtant sans rupture ». Il dit : « Je ne suis pas de votre nature. Mon Seigneur ne cesse la nuit de me nourrir et de m’abreuver ». 

     

     

     

    231. Selon Abou Qatada (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Je me lève pour la prière avec le désir d’y prolonger la lecture. J’entends alors un enfant qui pleure et j’allège ma prière par pitié pour sa mère ».

    (Rapporté par Al Boukhari) 

     

     

     

    232. Selon Joundab Ibn ‘Abdullâh (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Celui qui a fait la prière de l’aube s’est mis sous la protection de Dieu. Dieu ne laisse alors aucun mal vous toucher tant que vous êtes sous Sa protection et si quelqu’un veut vous nuire, Il le rattrape puis le jette sur sa face dans le feu de l’Enfer.

    (Rapporté par Moslem) 

     

     

     

    233. Selon ‘Omar (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d’injustice et ne le trahit point. Celui qui aide son frère à satisfaire ses besoins, Dieu l’aide à satisfaire les siens. Celui qui dissipe une situation affligeante à un Musulman, Dieu lui en dissipe une le jour de la résurrection. Celui qui couvre les défauts d’un Musulman, Dieu lui recouvre les siens le jour de la résurrection » (URA) 

     

     

     

    234. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne le trahit pas, ne lui ment pas et ne se refuse jamais à le secourir. Tout Musulman est sacré pour tout autre Musulman : son honneur, ses biens et son sang. La piété est ici (et il fit signe trois fois àa sa poitrine). Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère Musulman ».

    (Rapporté par Tirmidhi) 

     

     

     

    235. Toujours selon lui, le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Ne soyez pas envieux les uns des autres. Ne truquez point les enchères. Ne vous détestez pas et ne vous tournez pas le dos les uns aux autres. Ne faites pas de surenchère et soyez – ô esclaves de Dieu ! frères. Le Musulman est le frère du Musulman Il ne le fait pas d’injustice, ne le méprise pas et ne lui refuse pas son secours ; la piété est ici (en désignant sa poitrine trois fois de suite). Il suffit à quelqu’un, pour être mauvais, de mépriser son frère Musulman. Tout Musulman est sacré pour tout autre Musulman : son sang, ses biens et son honneur ». (URA) 

     

     

     

    236. Selon Anas (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Aucun de vous n’est vraiment croyant tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ». (URA) 

     

     

     

    237. Toujours selon lui, le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Assiste ton frère, qu’il ait tort ou qu’il ait raison ! « Quelqu’un dit : « O Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) ! Je l’aide quand il est victime d’une injustice, mais comment veux-tu que je l’aide quand c’est lui-même l’injuste ? » Il dit : « Tu l’empêches de faire son injustice et c’est ainsi que tu viens à son secours ».

    (Rapporté par Al Boukhari) 

     

     

     

    238. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) a dit : « Le Musulman a cinq obligations vis-à-vis de tout autre Musulman : 

     

    - Lui rendre son salut 

     

    - Lui rendre visite en cas de maladie 

     

    - Suivre son cortège funèbre 

     

    - Répondre à son invitation 

     

    - Lui dire quand il éternue : « Que Dieu te soit miséricordieux ! » (URA) 

     

    Dans une autre version de Moslem : « Le Musulman a six obligations vis-à-vis de tout autre Musulman : 

     

    - Quand tu le rencontres, salue-le 

     

    - Quand il t’invite, réponds à son invitation 

     

    - Quand il te demande conseil, donne-le en toute loyauté 

     

    - Quand il éternue et dit : « Dieu merci » dis-lui : « Que Dieu te soit miséricordieux ! » 

     

    - S’il tombe malade, rends-lui visite 

     

    - S’il meurt, accompagne son cortège funèbre 

     

     

     

    239. Al Barâ Ibn ‘Âzab (RA) a dit : « Le Messager de Dieu (Salalah Ahléhi Wa Salam) nous a prescrit de faire sept choses et d’en éviter sept autres. 

     

    Celles qu’il nous a prescrites : 

     

    - De rendre visite au malade 

     

    - De suivre les cortèges funèbres 

     

    - De dire à celui qui éternue : « Que Dieu te soit miséricordieux ! » 

     

    - Quand tu fais serment de faire quelque chose, fais-là 

     

    - De secourir l’opprimé 

     

    - De répondre à l’invitation 

     

    - De saluer les autres 

     

     

     

    Celles qu’il nous a interdites : 

     

    - De porter des bagues d’or 

     

    - De boire dans les récipients d’argent 

     

    - D’user de coussins moelleux 

     

    - De porter des tissus de luxe à trame de soie 

     

    - De porter des vêtements de soie fine 

     

    - Ou de soie épaisse 

     

    - Ou des vêtements de brocart. (URA) 

     

     

     

    Dans une autre version il y dans les sept premières recommandations : 

     

    - Renseigner leur propriétaire sur l’objet ou l’animal qu’il a perdus.

     

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