• ACCUEIL

  • L'humanité n'a eu connaissance des commandements de Dieu que par deux voies : en premier lieu la parole de Dieu et en second lieu les Prophètes qui ont été choisis par Dieu afin de communiquer sa volonté aux êtres humains. Ces deux voies vont de paire et toute tentative pour connaître la volonté de Dieu en négligeant l'une ou l'autre de ces voies, a toujours été trompeuse. Les hindous, délaissant leurs prophètes, se plongèrent dans leurs livres qui se révélèrent être des rébus dans lesquels ils s'égarèrent. De même, les chrétiens ne prêtèrent guère attention au livre de Dieu, n'accordèrent d'importance qu'au Christ et non seulement ils lui donnèrent le rang de divinité, mais négligèrent jusqu'à l'essence du Tawhid (monothéisme), contenue dans la Bible.

     

    En réalité les principales écritures révélées avant le Coran, c'est-à-dire l'Ancien Testament et l'Evangile, n'ont été transcrites sous forme de livres qu'après le temps des prophètes et ce fut alors après traduction, car les disciples de Moïse et de Jésus ne firent guère d'efforts pour préserver ces révélations du vivant de leurs prophètes. Elles ne furent écrites que longtemps après la disparition de ceux auxquels elles avaient été révélées. C'est ainsi que la Bible, telle que nous la connaissons à l'heure actuelle (l'Ancien et le Nouveau Testament), est composée de traductions de récits individuels concernant les révélations originelles et contenant les ajouts et suppressions faits par les disciples des prophètes en question. Tout au contraire, le dernier livre révélé, le Coran, subsiste dans sa forme originelle. Dieu a veillé Lui-même à ce qu'il soit préservé. C'est la raison pour laquelle le Coran a entièrement été écrit du vivant du Prophète Muhammad (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui)  sur des feuilles de palmier, des morceaux de parchemin, des os, etc.

     

    De plus, des dizaines de milliers de compagnons du Prophète mémorisèrent le Coran dans son entier. Le Prophète lui-même le récitait à l’ange Gabriel une fois par an et deux fois, alors qu'il était sur le point de mourir. Plus tard, le premier Calife, Abou Bakr chargea Zaid Ibn Thabit, le scribe du Prophète, de rassembler les écrits du Coran en un seul volume, qui ne quitta pas Abou Bakr jusqu'à sa mort. Il passa alors aux mains du second Calife Omar, puis à celles de l'épouse du Prophète, Hafsa. Le troisième Calife Othman fit faire plusieurs copies de ce volume original et les envoya dans les différents territoires musulmans.

     

    Le Coran fut méticuleusement préservé, car il devait être le Livre des commandements qui allaient guider l'humanité pour l'éternité. C'est pour cette raison qu'il ne s'adresse pas seulement aux Arabes, bien qu'il fût révélé dans leur langue. Il s'adresse à l'homme en tant qu'être humain. « Ô Homme ! Qui t'a détourné de ton Seigneur » (Le saint Coran, chapitre La rupture, verset 6).

     

    L'application des préceptes coraniques est montrée par l'exemple de Muhammad (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui) et des pieux musulmans à travers les âges. L'approche du Coran est caractérisée par les instructions données qui ont pour objectif le bien-être de l'homme et s'appuient sur les moyens qui sont à la portée de celui-ci. La sagesse coranique est décisive en toutes choses. Elle ne condamne ni ne martyrise la chair, mais elle ne néglige pas l'âme. Elle ne donne pas forme humaine à Dieu et elle ne déifie pas l'homme. Chaque chose a sa place dans la création.

     

    Pour tout dire, les érudits qui prétendent que Muhammad (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui) est l'auteur du Coran, soutiennent quelque chose d'humainement impossible. Un individu quelconque du VIe siècle de l'ère chrétienne aurait-il pu émettre des vérités scientifiques telles que celles que contient le Coran ? Aurait-il pu décrire l'évolution de l'embryon dans l'utérus avec autant de précision que dans la science moderne ? D'autre part, peut-on logiquement penser que Muhammad (que la prière et la paix de Dieu  soient sur lui), qui jusqu'à l'âge de 40 ans n'était connu que pour son honnêteté et son intégrité, aurait commencé tout d'un coup à produire un livre dont la qualité littéraire reste inégalée, et dont l'équivalant n'a jamais été produit par aucun de ceux qui forment la cohorte des plus grands poètes et orateurs arabes ? Enfin, est-il justifié de dire que Muhammad (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui), surnommé Al-Amin (celui qui est digne de confiance) par ses contemporains, dont les érudits non-musulmans continuent d'admirer l'honnêteté et l'intégrité, aurait apporté de fausses assertions et entraîné à sa suite des milliers d'hommes de caractère, honnêtes et intègres, capables d'établir la meilleure société humaine sur terre, avec des mensonges ?

     

    En réalité, tous ceux qui cherchent la vérité avec sincérité et impartialité, croiront que le Coran est le Livre révélé par Dieu.

    Sans toutefois être entièrement en accord avec tout ce qu'ils disent, nous citons ici les opinions de quelques érudits non musulmans sur le Coran.

     

        « Le lecteur pourra constater que le monde moderne s'approche de plus en plus de la vérité en ce qui concerne le Coran. Nous appelons tous les érudits sans préjugés à étudier le Coran à la lumière de ce qui a été dit ici. Nous sommes convaincus que le lecteur ne pourra qu'être persuadé que le Coran n'aurait jamais pu être écrit par un être humain. Aussi souvent que nous le lisons, au départ et à chaque fois, il (le Coran) nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en  harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi, ce livre continuera d'exercer une forte influence sur les temps à venir. » Goethe cité dans "Dictionary of Islam " de T.P. Hughes, p.526.

     

        « Le Coran occupe, de l'aveu général, une position importante parmi les plus grandes écritures religieuses du monde. Bien qu'étant la dernière-née des œuvres inoubliables de ce type de littérature, il n'y a aucune d'elles qui le surclassent dans le merveilleux impact qu'il a su créer sur une multitude d'hommes. Il a fait naître un tout nouvel aspect de la pensée humaine et un caractère tout aussi nouveau. D'abord, il convertit de nombreuses tribus hétérogènes des déserts de la péninsule arabe en une nation de héros, et fonda par la suite les grandes institutions politico-religieuses caractéristiques du monde musulman, qui constituent une des forces majeures avec lesquelles L'Europe et l'Orient doivent compter aujourd'hui. » G. Margoliouth, Introduction au "Koran" de J.M. Rodwell. New York, Everyman's Library 1977, p. VII.

     

        « Bref, c'est une œuvre qui crée des émotions tant vives qu'inconsistantes, même chez le lecteur éloigné dans le temps et bien plus encore, par rapport au développement intellectuel. » Dr. Steingass, cité dans "Dictionarv of Islam " de T.P. Hughes, pp. 526-7.

     

        « Ce dernier constat rend inacceptable l'hypothèse de ceux qui voient en Muhammad l'auteur du Coran. Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe, énoncer des vérités d'ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport ? » Maurice Bucaille, La Bible, Le Coran et la Science Edition 1978, p. 126.

     

        « Peut-être que l'on ne saurait donc, ici, évaluer ses mérites en tant qu’œuvre littéraire, suivant des règles préconçues, nées d'un goût esthétique et subjectif, mais plutôt par rapport aux effets qu'il eut sur les contemporains et les compatriotes de Muhammad. S'il a choisi un ton aussi austère et convaincant pour s'adresser aux cœurs de ses auditeurs, pour souder des éléments centrifuges et antagonistes en un ensemble compact et bien structuré, animé par des idées jusqu'alors inconnues de l'intellect arabe, son éloquence était sans doute parfaite, tout simplement du fait d'avoir converti des tribus sauvages en une nation civilisée et ajoute une nouvelle trame a la  vieille chaîne de l'histoire. » Dr. Steingass, cité dans "Dictionary of Islam " de T.P. Hughes. p. 528.

     

        « Voulant par la présente tentative surclasser mes prédécesseurs et proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran arabe, j'ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chefs-d'œuvre littéraires de l'humanité... Cette caractéristique particulière, cette "symphonie inimitable" ainsi que le croyant Pickthall décrit son Holy Book "dont les airs poussent les hommes à l'extase et aux larmes" - a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents. Ainsi, on ne s'étonne guère de constater que ce qu'ils ont écrit paraît terne et plat par rapport à l'original, somptueusement orné. » Arthur J. Arberrv, Thé Koran Interpreted, London. Oxford L’Universily Press. 1964 p. X.

     

        « Une analyse puisement objective du Coran à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l'harmonie existant entre les deux, ainsi qu'on l'a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s'imaginer qu'un homme du temps de Muhammad ait pu être l'auteur de telles affirmations. Compte tenu du niveau intellectuel de l'époque, de telles considérations répondent en partie de la place exceptionnelle qu'occupe la révélation coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste. » Maurice Bucaille, Le Coran et la Science Moderne. 1981. p. 18

     

     

     

    Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

    www.islamhouse.com

    L’islam à la portée de tous !

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Comment et pourquoi l’homme est-il sur terre ?

    Qu’est-ce que L’islam ?

     

    Depuis la nuit des temps et dans tous les lieux, les êtres humains ont pratiqué une forme ou une autre de religion. Certains identifient la religion à son fondateur, comme Zarathoustra, Bouddha, ou le Christ, d’autres l’identifient à son lieu d’origine comme la Judée ou l’Inde. Ces religions, comme la plupart des  autres religions moins connues, pratiquent la vénération et l’adoration du surnaturel, des morts des esprits et même des Prophètes (paix et bénédiction de Dieu sur eux).

    L’islam est la seule religion qui ne se fonde pas sur le nom de son Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), comme Mohammed, Ibrahim ou Adam, ni sur le lieu de sa révélation, comme l’Arabie, ou ailleurs.

    L’islam est un code de conduite basé sur les relations de l’homme avec son Créateur Dieu, qui est aussi le Créateur de tout l’univers et de ce qu’il contient. L’islam est en même temps une mission objective et subjective. Dans le sens que tout au long de la vie, le musulman doit s’astreindre à gérer son existence suivant les droits et les devoirs révélés par Dieu, qu’ils soient d’ordre physique, moral ou spirituel. L’islam guide et incite l’homme à faire le bien et à éviter le mal dans toutes ses actions et paroles, dans sa vie personnelle, familiale et sociale. Il harmonise donc la nature humaine à son environnement. L’homme n’a pas besoin que ce code de conduite soit confiné dans un temple, une église, une synagogue ou une mosquée. Mais il doit en toute circonstance et dans toutes les activités de sa vie pratiquer les enseignements de L’islam pour s’assurer une vie de paix et de tranquillité.
     
    Comment et pourquoi l’homme est-il sur terre ?

    Ni vous, ni moi ne devons notre existence à notre volonté. Donc le vaste univers et les multiples créatures qu’il contient sont le fait d’un seul et Unique Créateur, avec un ensemble de règles pour chaque espèce et création. Cet Unique Créateur est Dieu.

    L’homme, comme les autres êtres et choses de cet univers, est Sa création. L’homme vient directement de la volonté de Dieu, et non pas par un hasard ou par une évolution sur cette planète, la Terre. Il a créé l’homme d’une seule âme, mâle et femelle. Comme le Coran le dit sourate 49,Hujarat verset 13: « Ô vous les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous avons fait de vous des  nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et parfaitement Connaisseur . »

    Cette existence n’est donc pas une vaine création. Dieu Le Très-Haut a doté Adam le premier homme de l’intelligence et de la volonté pour choisir. Il lui a donné le choix entre le bien et le mal, avec toutes les conséquences liées à ce choix. Le droit chemin est la soumission à la volonté de Dieu et le mauvais chemin est la désobéissance à Dieu.

    Dieu a aussi créé Satan, un djinn qu’Il avait élevé au rang des Anges, mais celui-ci fût déchu à cause de sa désobéissance, et de son orgueil. Dieu a aussi créé les Anges, qui Lui sont soumis en toutes circonstances.

    Le but de la vie humaine n’est donc pas la désobéissance à Dieu, mais bien la soumission à Dieu et la demande de Son pardon.  Tandis que Satan, après avoir désobéit à Dieu, ne Lui demanda qu’un répit.

    Donc l’objectif essentiel de cette vie n’est rien d’autre que l’adoration du Seul Créateur, en Lui obéissant physiquement et spirituellement, d’après les enseignements du Coran et de la Sunna . Dieu Le Très-Haut dit dans le Coran Sourate 51,Adh-Dhariyat v.56): « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent » et Sourate 2 Al-Baqarah v.21.: « Ô vous les hommes ! Adorez votre Seigneur qui vous a créés et ceux qui vous ont précédés, afin d’atteindre la piété. »
     
    Qu’est-ce que L’islam ?

    L’islam est ce qui est communément reconnu comme étant la religion pratiquée par les musulmans. L’islam est le code de conduite naturel, comme il a été révélé par Dieu Le Très-Haut à Ses Messagers, depuis Adam jusqu’au dernier d’entre eux, le Prophète Mohammed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui). Il naquit à La Mecque en l’an 571 après J.-C. et mourut en 634 après J.-C. L’islam est la dernière révélation de Dieu à l’humanité. L’islam est un mot arabe qui signifie « soumission à Dieu », l’obéissance au code de conduite décidé pour le bien de l’humanité par Dieu et révélé dans Son livre le Coran et dans la Sunna du Prophète Mohammed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui). L’islam est la religion qui assure la paix et la tranquillité dans ce bas monde et dans l’au-delà. Mohammed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) est Son Serviteur et Son Messager envoyé sur la terre durant une période de 23 années de révélation avec Son message complet : Le Coran (la parole de Dieu) qu’il pratiqua durant sa vie, ainsi que la conduite et le comportement qui y sont liés et connus comme sa tradition (Sunna).

    Mohammed (que la paix et la bénédiction de Dieu soit sur lui) était un Prophète, un guide, un leader, un administrateur, un époux et un chef de famille sans comparaison. On ne devient pas musulman seulement par naissance, mais par l’observation de ce code de conduite transmit par le Prophète.

    L’islam enseigne à l’homme la fraternité humaine sans considération de couleur, de race, de pays ou de condition sociale. Quand vous voyez les musulmans dans la prière, le jeûne, le pèlerinage ou dans l’accomplissement de toutes les choses vertueuses, vous savez que l’ Islam est une miséricorde pour le pauvre, le mal guidé ou le démuni et ceci par le libre choix de chacun, pour son propre salut.

    Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur le Prophète sur sa famille et ses Compagnons.

    Sourate Fussilat.  Verset  (33) : « Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Dieu, fait bonne oeuvre et dit: "Je suis du nombre des Musulmans? »

    Sourate Yusuf. Verset (108) : « Dis: "Voici ma voie, j’appelle les gens à la religion d’Dieu, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Dieu! Et je ne suis point du nombre des polythéistes. »

    Sourate Al Imran. Verset : (104) (105) : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. (105) Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer, après que les preuves leur furent venues, et ceux-là auront un énorme châtiment. »

    Le Prophète Mohammed (Paix et bénédictions sur lui) a dit : « Transmettez de moi, même un seul verset » (Rapporté par El Bukhari.)

    Révision: Abû Ahmed

    Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

    www.islamhouse.com

    L’islam à la portée de tous !

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Abdallah Al-Qar’awy
     

    Louange à Allah qui détient les plus beaux noms et les plus beaux attributs. Je lui fais louange (qu’Il soit exalté), c’est lui qui de l’eau a créé l’espèce humaine qu’Il a uni par les liens de la parenté et de l’alliance.

     

    J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah l’Unique, sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager, je demande à Allah que sa prière et sa bénédiction soient sur lui et sur ses compagnons.

     

    Ô vous les musulmans ! Le mariage est un contrat qui repose sur des piliers et des conditions. Après cela, le mari peut jouir légalement de son épouse. L’avis de l’Islam concernant le mariage est qu’il est légiféré par la parole d’Allah le Très-Haut :

     

    « Mariez les célibataires d’entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. » (La lumière, v.32).

     

    La signification du verset – et Allah est plus savant – mariez, ô vous les croyants, les hommes et les femmes libres, et les vertueux parmi vos esclaves.

     

    Ô serviteurs d’Allah ! Celui qui n’a pas la capacité de se marier, alors son père ou sa famille proche sont obligés de le marier s’ils en ont la capacité.

     

    Chers musulmans, le mariage est obligatoire pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses, et pour celui qui a peur de sombrer dans l’interdit. Le mariage demeure conseillé pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses sans pour autant craindre de sombrer dans la débauche (la fornication). La preuve de cela réside dans la parole du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - : « Ô vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui peut assumer une famille, qu’il se marie donc, car le mariage est plus propice à baisser son regard et à préserver sa vertu. Par contre, celui qui n’en a pas la capacité, qu’il jeûne donc, car c’est pour lui une protection. »

     

    Chers jeunes, le mariage détient des bénéfices religieux et matériels :

     

        Le premier bénéfice : le mariage préserve la religion du fléau de la tentation. Ainsi, le musulman baisse son regard et préserve sa vertu, d’après la parole du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - : « car le mariage est plus propice à baisser son regard et à préserver sa vertu. »

     

        Le deuxième bénéfice : le mariage est la cause qui permet d’avoir des enfants. Ceci est une obéissance et un moyen de se rapprocher d’Allah. C’est aussi le moyen d’accroître le nombre de ceux qui croient en Allah. La preuve de cela réside dans la parole rapportée par Abu Dawud et Nassâï d’après Ma’quil Ibnu yassâr qui a dit : « Un jour, un homme est venu voir le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : Une femme belle et de bonne famille m’a plu, seulement, elle est stérile ; puis-je me marier avec elle ? Le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue- lui répondit : « non ». Ensuite, ce même homme interrogea une deuxième fois le Prophète– qu’Allah prie sur lui et le salue-, mais il  lui répondit par la négative, puis il revint une troisième fois, alors le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue- lui répondit : « épousez la femme affectueuse et féconde, car par votre grand nombre je surpasserais les autres communautés. »

     

        Le troisième bénéfice : par le mariage, se concrétise le désir ardent d’avoir un enfant vertueux qui invoque Allah pour nous durant notre vie et après notre mort. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - : « Lorsque la personne meurt, toutes ses actions s’interrompent sauf dans trois situations : une aumône courante et bienfaisante, une science utile ou un enfant vertueux qui invoque Allah pour lui. »

     

        Le quatrième bénéfice : le mariage est la plus grande jouissance de cette vie à moins que la personne consacre son temps dans la science, l’enseignement, et l’application de cela. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - : « La vie présente n’est que jouissance, et sa meilleure jouissance est la femme vertueuse. » (Rapporté par Muslim). Ibnu Mâjah rapporte que le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue – a dit : « À part la crainte d’Allah, le croyant n’aura jamais autant bénéficié (de cette vie que) ce dont il bénéficie de la femme vertueuse. En effet, lorsqu’il lui ordonne de faire quelque chose, elle lui obéit, et lorsqu’il la regarde, elle le rend heureux, et s’il la conjure, elle se dévoue dans le bien, et lorsqu’il s’absente, elle lui reste fidèle et protège ses biens. » (Rapporté par Ahmad et d’autres) [1].

     

        Le cinquième bénéfice : le mariage est une cause d’enrichissement, et de la dissipation de la pauvreté et du besoin. Le chef des croyants, ‘Umar Ibnul-Khattâb a dit : « Je m’étonne de celui qui souhaite l’enrichissement en le recherchant en dehors du mariage, alors qu’Allah dit : « S’ils sont dans le besoin, Allah les rendra riches par Sa grâce. » (La lumière, v.32). Abu Bakr qu’Allah l’agrée a dit : « Obéissez à Allah dans ce qu’il vous a ordonné comme le mariage ; et Allah réalisera pour vous ce qu’il vous a promis comme richesse. » Le Messager d’Allah – qu’Allah prie sur lui et le salue - a dit : « Trois personnes seront soutenues nécessairement par Allah – et il cita parmi eux – La personne qui se marie voulant par là protéger sa vertu. » Ces preuves jettent le discrédit sur ce qu’avancent les tuteurs qui refusent de marier le pauvre pour sa pauvreté, de peur que le mariage n’augmente encore plus sa misère. Cette vision matérielle des choses est également démentie par la réalité. Combien de pauvres se sont retrouvés après leur mariage dans une abondance de bienfaits et dans une complète satisfaction ! Muslim et Ahmad rapportent – la version suivante est celle d’Ahmad – d’après Anas qui dit : « Le prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - proposa une femme Ansarite en mariage à Julaïlîb, et demanda sa main à son père qui répondit : « Je dois d’abord consulter sa mère. » Le prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - dit : « bien entendu. » Il partit donc, rejoindre sa femme puis lui raconta ce qui s’était passé, alors elle dit : « Non ! Par Allah ! ». D’après Abu Ya’lâ : elle dit : « Non ! Je jure par la vie d’Allah, ne la marie surtout pas. Le prophète n’a-t-il trouvé que Julaïlîb !? Alors que nous nous sommes opposés à la demande d’untel et d’untel ! Leur jeune fille, dissimulée derrière le rideau, écoutait. Ensuite, l’homme voulut partir informer le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - de ce qui s’était produit, c’est alors que leur jeune fille rétorqua : « Voulez-vous, donc, rejeter l’ordre du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - ! S’il a agréé cet homme pour vous, alors mariez-le ! » Leur fille, à cet instant, avait mis au clair le sens caché de cette affaire que ses parents n’avaient pas compris. Son père dit : « Tu as dit vrai », il partit, donc, rejoindre le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : « Si tu agrées cet homme, alors nous l’agréons. Le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - dit : « Je l’ai agréé », ensuite il l’a maria. Plus tard, les gens de Médine furent attaqués et Julaïlîb enfourcha sa monture (pour défendre les habitants de Médine). Les musulmans le trouvèrent mort, alors qu’autour de lui, gisaient des mécréants qu’il avait tués. »

     

    On trouve dans la version de Muslim : « Ils le trouvèrent gisant entouré de sept personnes qu’il a tuées, puis il fut tué par la suite. Le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - vint, et se tint debout près de lui, puis il dit : « Il en tua sept, ensuite ils l’ont tué, il fait partie de moi et moi je fais partie de lui, il fait partie de moi et moi je fais partie de lui. » Ensuite, le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue- le prit dans ses bras, et ne fut transporté que sur les deux bras du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue. On creusa sa tombe et on l’y déposa sans le laver. » Anas dit par la suite : « j’ai remarqué que sa femme possédait une des demeures les plus aisées de Médine. »

    Isahâq Ibn Abdallah Ibn Abi Talha rapporta à Thâbit : « Sais-tu ce qu’a invoqué le prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue - pour elle (la femme de Julaïlîb) ? Il invoqua cela pour elle : « Ô Seigneur ! Répands sur elle tout le bien et ne rends pas sa vie pénible. » Le rapporteur dit : « Il n’y avait pas parmi les Ansarites (les habitants de Médine) une veuve plus aisée qu’elle.

     

        Le sixième bénéfice : le fait qu’il est une tradition des prophètes. D’après Al-Hassan qui rapporte d’après Saad Ibn Hichâm qui a dit à Aïcha : « j’aimerais te questionner au sujet du statut de vivre continuellement dans la chasteté. » Elle répondit : « Ne le fais pas. N’as-tu point entendu Allah dire : « Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » (Le tonnerre, v.38). Donc, rester chaste toute sa vie n’a pas lieu d’être. »

     Al-Bukhâry rapporte d’après Sa’id Ibn Jubaïr qui a dit : Ibn Abâss a dit : « Es-tu marié ? J’ai répondu : « non ». Il dit : « Marie-toi, car le meilleur de cette communauté était celui qui avait le plus de femmes. » c.-à-d. le Messager d’Allah – qu’Allah prie sur lui et le salue.

     

    Craignez Allah, ô serviteur d’Allah ! Soyez des gens sensés qui lorsqu’ils écoutent une parole suivent ce qu’elle contient de meilleur. Soyez parmi ceux dont Allah a fait l’éloge dans Son livre précis, lorsqu’Il dit : « Ceux qui prêtent l’oreille à la parole, puis suivent ce qu’elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allah a guidés et ce sont eux les doués d’intelligence. » (Les groupes, v.18).

     

    Je demande à Allah qu’Il nous accorde un savoir utile, des œuvres agréées, et une bonne subsistance, Il est, certes, celui qui entend et exauce les invocations. Qu’Allah bénisse notre lecture du Coran, et nous lui demandons que ses versets et son sage rappel nous soient bénéfiques. J’ai prononcé ce discours et je demande à Allah qu’Il me pardonne tous mes péchés ainsi que les vôtres et ceux de tous les musulmans. Demandez-lui pardon et repentez-vous, Il est Celui qui pardonne et qui est le Miséricordieux.

     

    Traduit de l’arabe par Abu Hamza Al-Germâny.

     

     

    Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

    www.islamhouse.com

    L’islam à la portée de tous !

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Elles sont :

    - Lui obéir dans ce qu'il a ordonné.

    - Considérer véridique ce dont il nous a informé.

    - Délaisser ce qu'il a interdit et réprimé.

    - N'adorer qu'Allah qu'avec ce que le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a transmis.

    - Et faire prévaloir sa parole sur celle de toute autre personne, qui qu'elle soit.

    Pour approfondir la question, se référer aux conditions de l'attestation que Muhammad est le Messager d'Allah et aux implications des deux attestations dans le livre « Kitâb at-Tawhîd » du Shaykh Salîh Ibn Fawzan al-Fawzan, page 50.

    • Source : LEÇONS DE TAWHID - page 27 - Edition Tawbah

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • D'après Houdheyfa رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

    « Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, vous commanderez le bien et interdirez le mal ou bien vous ne serez certainement pas loin de voir Allah envoyer sur vous un châtiment venant de Lui. Vous l'invoquerez alors et IL ne répondra pas à votre appel. »

     [Tirmidhi]
    Considéré comme bon par Al Albani.

    Commentaire du haddith :

    Ce haddith fait partie des nombreux haddith que nous avons vu et qui ont trait à l'obligation de commander le convenable et d'interdire le blâmable. Aussi sommes-nous tous tenus de commander le convenable et d'interdire le blâmable afin d'être une communauté soudée, car si chacun agit selon ses penchants, nous serons divisé et en proie aux différends, à la zizanie et à la sédition.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire